Satyrium w-album
Satyrium W-album (Knoch, 1782) : thécla de l'orme, W-blanc
Ce Thécla est celui que j'aurai mis le plus de temps à rencontrer. C'est la lecture d'une fiche ZNIEFF mentionnant la présence d'une belle population d'ormes lisses dans un vallon forestier de Meuse qui m'a mis sur sa voie. En effet cette espèce est strictement inféodée aux peuplements d'ormes adultes, dont les inflorescences servent de nourriture aux chenilles. Une sortie sur une grande allée forestière en bordure de la zone m'a permis de trouver ce Thécla, que je revois depuis à chaque fois sur la zone, fin juin - début juillet. Je ne l'ai pas trouvée ailleurs. Cette espèce s'est considérablement raréfiée en même temps que les grands ormes ont été décimés par la graphiose, une maladie mortelle apparue dans les années 1920 et agravée à partir de 1970. Si ce papillon est encore présent à peu près partout en France, il n'est jamais abondant, en plus d'être discret.
Les critères d'identification par rapport aux autres théclas sont :
- sous l'aile postérieure, bande submarginale orange continue (pas en points), comme chez S. pruni
- présence d'une queue
- au-dessus de l'insertion de cette queue, un point marginal noir, et en dessous une tache bleue peu marquée (beaucoup plus petite que chez S. spini)
- pointillé blanc qui forme un W bien marqué
Ce Thécla est celui que j'aurai mis le plus de temps à rencontrer. C'est la lecture d'une fiche ZNIEFF mentionnant la présence d'une belle population d'ormes lisses dans un vallon forestier de Meuse qui m'a mis sur sa voie. En effet cette espèce est strictement inféodée aux peuplements d'ormes adultes, dont les inflorescences servent de nourriture aux chenilles. Une sortie sur une grande allée forestière en bordure de la zone m'a permis de trouver ce Thécla, que je revois depuis à chaque fois sur la zone, fin juin - début juillet. Je ne l'ai pas trouvée ailleurs. Cette espèce s'est considérablement raréfiée en même temps que les grands ormes ont été décimés par la graphiose, une maladie mortelle apparue dans les années 1920 et agravée à partir de 1970. Si ce papillon est encore présent à peu près partout en France, il n'est jamais abondant, en plus d'être discret.
Les critères d'identification par rapport aux autres théclas sont :
- sous l'aile postérieure, bande submarginale orange continue (pas en points), comme chez S. pruni
- présence d'une queue
- au-dessus de l'insertion de cette queue, un point marginal noir, et en dessous une tache bleue peu marquée (beaucoup plus petite que chez S. spini)
- pointillé blanc qui forme un W bien marqué