Argynnis pandora
Assez semblable au Tabac d'Espagne, il est beaucoup plus localisé : région méditerranéene et façade atlantique.
Il s'en distingue essentiellement par de dessous de l'aile antérieure qui est teinté de rouge, comme une robe de Cardinal.
Au recto, le dessus de l'aile postérieure est verdâtre, et les lunules submarginales sont aplaties.
Argynnis paphia
Argynnis paphia : le Tabac d'Espagne
C'est le plus répandu des Argynnis de notre faune. Ce grand papillon est typique des allées forestières, mais il se rencontre aussi en milieu périurbain où les bosquets et les sous-bois régulièrement nettoyés sont propices au développement des violettes qui nourrissent les chenilles. Les imagos aiment butiner les "arbres à papillons" des parcs et jardins. De plus la taille et la coloration brun-orange du Tabac le rendent facilement repérable.
Par rapport aux autres espèces d'Argynnis, au recto il se distingue par deux rangées complètes de gros points submarginaux bien ronds. Le verso a une dominante vert clair, un peu nacré sur les individus frais, avec deux stries irrégulières blanchâtres.
Chez la femelle uniquement, il existe une rare forme valesina où la couleur de fond brun-orangée est remplacé par du brun-vert.
Argynnis aglaja
Argynnis aglaja : le Grand Nacré
En fait, il n'est pas franchement plus grand que les autres Argynnis...
Facilement identifiable au verso : nombreuses taches argentées, et une bande verdâtre sans aucun ocelle. Le recto est très semblable à celui de A. adippe et A. niobe.
Argynnis adippe
Argynnis adippe : le Moyen-nacré
Le verso est très semblable à celui du Chiffre (A. niobe). Les deux papillons ont une bande postdiscale avec quelques ocelles. Les nervures ne sont pas soulignées de noir chez A. adippe. Il faut toutefois faire attention, quand le soleil est fort l'ombre des nervures, qui sont en relief, peut faire croire qu'elles sont noires.
Il existe une forme cleodoxa dépourvue de taches nacrées au verso.
Le Moyen nacré est plus largement répandu que le Chiffre, et peut être rencontré à peu près partout. Il est par contre moins fréquent en altitude où A. niobe et A. aglaja sont dominants.
Comme les autres Argynnis, la chenille consomme des violettes Viola sp. On rencontre principalement le moyen nacré sur les lisières et allées forestières où les violettes sont fréquentes.
Argynnis niobe
Argynnis niobe : le Chiffre
C'est pratiquement un jumeau avec A. adippe. Les deux espèces ont une bande postdiscale avec des ocelles pupillés de blanc. Il s'en différencie au verso par des nervures noires.
Il existe une forme eris dépourvue de taches nacrées.
Cette espèce est plus féquente en moyenne montagne, mais on peut la rencontrer dans une grosse moitié sud ouest de la France.
La chenille consomme des violettes (Viola sp.)