Anax parthenope
Anax parthenope (Selys, 1839) : l'anax napolitain
C'est une espèce que j'ai forcément croisée lorsque j'étais étudiant, et que j'ai fait un stage d'été sur les étangs littoraux près de Narbonne. Mais à l'époque je ne m'intéressais pas encore aux odonates...
En Lorraine et Champagne, cette espèce est très localisée, et avant 2020 je ne l'y avais jamais rencontrée. Ni ailleurs en France d'ailleurs ! En tout cas pas suffisament posément pour prétendre l'avoir correctement observée, et encore moins photographiée. Les seuls mauvais clichés que j'avais jusque là viennent d'Andalousie, dans le parc national de Donana où j'ai observé un tandem en ponte au loin, et qui n'a pas attendu que je sorte le gros téléobjectif pour disparaître ! Les photos sont donc très recadrées...
Ces photos illustrent au moins une différence entre A. parthenope et son cousin A. imperator : chez ce dernier, la femelle pond seule, alors que le couple reste en tandem chez parthenope.
Et, enfin ! Lors d'une sortie sur un marais tourbeux des Ardennes, des ailes brillantes dans de grandes herbes ont attiré mon attention : c'était lui, en fin d'émergence. Encore incapable de voler, cet individu a pris la pose bien malgré lui. Une semaine après sur le même site, j'ai revu un individu volant, mais également très frais. C'était à une vingtaine de mètre du lieu de la 1e observation.
Le mâle se reconnait à la selle bleue qu'il porte sur le 2e et les cotés du 3e segment abdominal, et qui tranche avec la couleur générale brun-gris du corps. La femelle est également de couleur terne, brunâtre avec une bande noire longitudinale sur le dessus, mais elle peut être nuancée de bleu. Chez le mâle comme chez la femelle, il y a un anneau jaune étroit qui souligne la jonction entre le 1er et le 2e segment abdominal. Les cotés du thorax ne sont pas vert vif comme chez imperator mais brun.
Cette espèce est présente dans une grande partie de la France sur les plans d'eau et eaux calmes, commune dans le midi mais sporadique en allant vers le nord, avec une tendance à l'erratisme.
C'est une espèce que j'ai forcément croisée lorsque j'étais étudiant, et que j'ai fait un stage d'été sur les étangs littoraux près de Narbonne. Mais à l'époque je ne m'intéressais pas encore aux odonates...
En Lorraine et Champagne, cette espèce est très localisée, et avant 2020 je ne l'y avais jamais rencontrée. Ni ailleurs en France d'ailleurs ! En tout cas pas suffisament posément pour prétendre l'avoir correctement observée, et encore moins photographiée. Les seuls mauvais clichés que j'avais jusque là viennent d'Andalousie, dans le parc national de Donana où j'ai observé un tandem en ponte au loin, et qui n'a pas attendu que je sorte le gros téléobjectif pour disparaître ! Les photos sont donc très recadrées...
Ces photos illustrent au moins une différence entre A. parthenope et son cousin A. imperator : chez ce dernier, la femelle pond seule, alors que le couple reste en tandem chez parthenope.
Et, enfin ! Lors d'une sortie sur un marais tourbeux des Ardennes, des ailes brillantes dans de grandes herbes ont attiré mon attention : c'était lui, en fin d'émergence. Encore incapable de voler, cet individu a pris la pose bien malgré lui. Une semaine après sur le même site, j'ai revu un individu volant, mais également très frais. C'était à une vingtaine de mètre du lieu de la 1e observation.
Le mâle se reconnait à la selle bleue qu'il porte sur le 2e et les cotés du 3e segment abdominal, et qui tranche avec la couleur générale brun-gris du corps. La femelle est également de couleur terne, brunâtre avec une bande noire longitudinale sur le dessus, mais elle peut être nuancée de bleu. Chez le mâle comme chez la femelle, il y a un anneau jaune étroit qui souligne la jonction entre le 1er et le 2e segment abdominal. Les cotés du thorax ne sont pas vert vif comme chez imperator mais brun.
Cette espèce est présente dans une grande partie de la France sur les plans d'eau et eaux calmes, commune dans le midi mais sporadique en allant vers le nord, avec une tendance à l'erratisme.