Ophiogomphus cecilia
Ophiogomphus cecilia (Geoffroy in Fourcroy, 1785): le gomphe serpentin
Cette très belle espèce est aisément reconnaissable à son thorax et sa tête verts vif. L'abdomen du mâle est fin, avec un élargissement au niveau des derniers segments. Le nom de l'espèce vient de la forme des appendices du mâle vus de profil.
Discrète, elle se tient perchée dans la végétation des berges ou sur des éléments dépassant au-dessus de la surface de l'eau, d'où elle poursuit les autres individus de son espèce passant à proximité et se jette sur ses proies.
Son habitat est constitué par des cours d'eau rapides, au fond sableux ou graveleux, et ayant conservé une bonne naturalité. L'émergence se déroule souvent sur des pierres à proximité de la berge. Sa période de vol est estivale.
Sa répartition en France est réduite, elle se limite à la Loire et certains de ses affluents (l'Allier notamment) où se trouvent l'essentiel des populations françaises, ainsi que les Vosges du Nord. C'est dans cette dernière région que je suis allé à sa rencontre, après plusieurs tentatives infructueuses au bord de la Loire.
La rareté de l'espèce en France lui vaut d'être parmi les cibles du plan national d'action en faveur des odonates.
Cette très belle espèce est aisément reconnaissable à son thorax et sa tête verts vif. L'abdomen du mâle est fin, avec un élargissement au niveau des derniers segments. Le nom de l'espèce vient de la forme des appendices du mâle vus de profil.
Discrète, elle se tient perchée dans la végétation des berges ou sur des éléments dépassant au-dessus de la surface de l'eau, d'où elle poursuit les autres individus de son espèce passant à proximité et se jette sur ses proies.
Son habitat est constitué par des cours d'eau rapides, au fond sableux ou graveleux, et ayant conservé une bonne naturalité. L'émergence se déroule souvent sur des pierres à proximité de la berge. Sa période de vol est estivale.
Sa répartition en France est réduite, elle se limite à la Loire et certains de ses affluents (l'Allier notamment) où se trouvent l'essentiel des populations françaises, ainsi que les Vosges du Nord. C'est dans cette dernière région que je suis allé à sa rencontre, après plusieurs tentatives infructueuses au bord de la Loire.
La rareté de l'espèce en France lui vaut d'être parmi les cibles du plan national d'action en faveur des odonates.