Gomphus graslinii

Gomphus graslinii (Rambur, 1842) : le gomphe de Graslin

Cette espèce ressemble beaucoup à G. simillimis et G. pulchellus, il faudra être attentif pour l'identifier en particulier là où elle cohabite avec la première (et parfois également G. flavipes ! ). Le risque de condusion est toutefois limmité par la faible aire de répartition de l'espèce. En effet, en France G. graslini n'est présent significativement qu'en Touraine et dans une zone allant des Charentes à l'Herault, et plus ponctuellement dans le bassin aquitain et le Roussillon. Au-delà, ce gomphe n'est présent qua dans une partie de la péninsule ibérique. Cette aire limitée lui vaut un statut d'espèce vulnérable, et elle fait l'objet d'un plan national d'action. C'est une espèce de cours d'eau plutôt lent, petit à très grand. 

Le gomphe de Graslin a un abdomen qui porte des taches jaunes jusqu'à l'extrémité comme les autres espèces citées, mais il est plus trapu et plus marqué de noir que pour G. pulchellus, moins renflé que G. simillimis chez le mâle qui est jaune franc. Sur le thorax, deux bandes noires épaisses et presque jointives délimitent une bande antéhumérale fine. Les pattes sont noires avec une strie jaune. 

Jusqu'à présent, je n'ai vu et photographié qu'un seul individu, en Dordogne sur la Dronne.