Coenonympha tullia
Coenonympha tullia (O.F. Müller, 1764) : le Fadet des tourbières, le Daphnis
Comme les deux autres espèces du genre inféodées aux milieux humides (C. oedippus et C. hero), Coenonympha tullia est un papillon très rare et localisé, et en régression ce qui lui vaut d'être protégé nationalement. On ne le trouve que dans des marais alcalins à végétation rase ou des tourbières où sa chenille consomme des Carex et des linaigrettes. En France il n'est quasiment plus présent que dans le massif Jurassien, avec des données très ponctuelles en Haute Savoie et dans les Vosges du Nord. Il figure dans les listes d'espèces de plusieurs ZNIEFF en marais alcalins du plateau de Langres, mais je ne sais pas s'il y a été vu récemment. Il a disparu depuis longtemps des plaines de Lorraine jusque dans le Pas-de-Calais.
Dans les biotopes favorables, il faudra observer attentivement tous les Coenonympha car l'espèce est assez variable et peut être confondue avec deux autres bien plus répandues, C. glycerion et C. pamphilus. En effet, les critères caractéristiques de C. tullia sont la présence d'ocelles noirs cerclés de blanc-jaune sous l'aile postérieure, ainsi que d'une strie blanche qui remonte jusqu'à la côte (. Mais la taille et le nombre des ocelles varie beaucoup selon le sexe et d'un individu à l'autre, tout comme la strie blanche, ce qui fait que les exemplaires peu marqués ressemblent à un C. pamphilus tandis que ceux bien ornés ressemblent à un C. glycerion ! Il y a également chez C. tullia une petite ligne claire sous l'apex de l'aile antérieure qui est absente chez les deux autres espèces. A contrario, chez C. glycerion la marge des ailes postérieures est soulignée d'une ligne brune qui est absente chez C. tullia, et la tache claire n'atteint pas la côte.
J'ai cherché ce papillon sans succès en Haute-Marne, avant de l'observer dans une tourbière du Haut Jura
Comme les deux autres espèces du genre inféodées aux milieux humides (C. oedippus et C. hero), Coenonympha tullia est un papillon très rare et localisé, et en régression ce qui lui vaut d'être protégé nationalement. On ne le trouve que dans des marais alcalins à végétation rase ou des tourbières où sa chenille consomme des Carex et des linaigrettes. En France il n'est quasiment plus présent que dans le massif Jurassien, avec des données très ponctuelles en Haute Savoie et dans les Vosges du Nord. Il figure dans les listes d'espèces de plusieurs ZNIEFF en marais alcalins du plateau de Langres, mais je ne sais pas s'il y a été vu récemment. Il a disparu depuis longtemps des plaines de Lorraine jusque dans le Pas-de-Calais.
Dans les biotopes favorables, il faudra observer attentivement tous les Coenonympha car l'espèce est assez variable et peut être confondue avec deux autres bien plus répandues, C. glycerion et C. pamphilus. En effet, les critères caractéristiques de C. tullia sont la présence d'ocelles noirs cerclés de blanc-jaune sous l'aile postérieure, ainsi que d'une strie blanche qui remonte jusqu'à la côte (. Mais la taille et le nombre des ocelles varie beaucoup selon le sexe et d'un individu à l'autre, tout comme la strie blanche, ce qui fait que les exemplaires peu marqués ressemblent à un C. pamphilus tandis que ceux bien ornés ressemblent à un C. glycerion ! Il y a également chez C. tullia une petite ligne claire sous l'apex de l'aile antérieure qui est absente chez les deux autres espèces. A contrario, chez C. glycerion la marge des ailes postérieures est soulignée d'une ligne brune qui est absente chez C. tullia, et la tache claire n'atteint pas la côte.
J'ai cherché ce papillon sans succès en Haute-Marne, avant de l'observer dans une tourbière du Haut Jura